Bricolage moto, ça vous dit quelque chose ? Moi, j’ai découvert ça par hasard après avoir failli m’évanouir devant le prix d’un simple support de plaque chez le concessionnaire. 180 euros pour un bout de métal tordu ! Autant dire que j’ai vite changé d’avis et sorti ma boîte à outils.
Vous savez quoi ? Fabriquer ses propres supports moto maison, c’est comme apprendre à faire sa cuisine au lieu de commander des plats tout prêts. Au début, c’est un peu le bordel, mais après quelques tentatives, on y prend goût. Et surtout, on économise un paquet de fric tout en ayant exactement ce qu’on veut.
Mon pote Marcel (oui, il s’appelle vraiment Marcel) m’a toujours dit : « Pourquoi acheter quand on peut bricoler ? » Le gars a transformé son garage en véritable atelier de bricolage motorcycle. Ses créations font pâlir d’envie tous les motards du coin. Alors pourquoi pas vous ?
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Pourquoi se lancer dans le bricolage moto pour créer ses supports
Écoutez, la première fois que j’ai vu le prix d’un support GPS moto, j’ai cru à une blague. 120 balles pour tenir un bout de plastique ! Dans ma tête, ça a fait tilt : « Et si je le faisais moi-même ? » Résultat : 15 euros de matériau et un weekend plus tard, j’avais mon support personnalisé.
Votre portefeuille va vous remercier
C’est fou comme les prix s’envolent dès qu’on colle « moto » sur un produit. Un support de téléphone basique ? 80 euros minimum. Le même en fabrication support moto DIY ? 12 euros grand maximum. Je vous laisse faire le calcul, mais ça pique moins les yeux, non ?
Et puis, il y a ce sentiment bizarre quand vous roulez avec du matériel fait maison. Genre, vous regardez votre support smartphone moto fait main et vous vous dites : « C’est moi qui ai fait ça ! » Ça n’a pas de prix, cette fierté-là.
Sans compter que vous devenez progressivement autonome. Plus besoin d’attendre des semaines pour une pièce de rechange ou de subir les stocks vides des magasins. Votre atelier devient votre meilleur allié.
La liberté de créer exactement ce qu’il vous faut
Les fabricants, ils font du standard. Votre moto, elle, c’est du sur-mesure. Alors forcément, entre ce qu’ils proposent et ce dont vous avez vraiment besoin, il y a parfois un fossé. Avec le bricolage moto supports, vous comblez ce fossé à votre façon.
J’avais besoin d’un porte-bagages qui se plie pour accéder au coffre de ma moto. Vous croyez que j’ai trouvé ça dans le commerce ? Même pas en rêve ! Trois weekends plus tard, j’avais mon système articulé qui fait des envieux à chaque rassemblement.

Les outils qui changent tout pour le bricolage moto supports
Bon, on va être honnêtes deux minutes. Sans les bons outils, vous allez galérer comme un beau diable. Mais rassurez-vous, pas besoin de vider votre compte en banque non plus. J’ai commencé avec trois fois rien et j’ai étoffé au fur et à mesure.
Le minimum syndical pour débuter
Ma première perceuse, je l’ai payée 40 euros dans un vide-grenier. Pas terrible, mais elle m’a fait mes premiers trous ! Aujourd’hui, j’ai une Bosch qui déchire, mais au début, on fait avec les moyens du bord. L’important, c’est de se lancer.
Les forets métal haute qualité, par contre, ne lésinez pas dessus. Des forets pourris, ça casse au mauvais moment et ça fait des trous dégueulasses. Un jeu correct vous coûtera 25 euros et vous servira des années.
Pour la découpe, une scie à métaux fait largement l’affaire au début. Ajoutez une lime, un étau qui tient la route et vous voilà paré pour vos premières créations support moto DIY. Mon premier support de sacoches, je l’ai fait avec juste ça !
Quand on devient accro et qu’on veut du matos de pro
Après quelques projets, l’envie de mieux s’équiper devient irrésistible. Ma meuleuse d’angle, c’est ma nouvelle meilleure amie. Elle découpe l’acier comme du beurre et me fait gagner un temps fou. Attention aux doigts par contre, ça ne pardonne pas !
La perceuse à colonne, c’est le luxe absolu. Des trous parfaitement droits à chaque fois, fini les approximations. Quand vous voyez la différence avec vos premiers bricolages, vous comprenez pourquoi les pros ne jurent que par ça.
Les matériaux qui tiennent la route (littéralement)
Question matériaux, j’ai testé pas mal de trucs. Du PVC qui a cassé au premier nid-de-poule, au bois qui a pourri sous la pluie… Maintenant, je sais ce qui marche vraiment sur une moto.
L’acier, le pote fidèle qui ne vous lâche jamais
L’acier, c’est costaud, pas cher et facile à travailler. Mon premier support moto résistant en tube rectangulaire, il tient toujours après 50 000 kilomètres et quelques gamelles. Seul hic : ça rouille si vous ne le protégez pas bien.
Pour l’épaisseur, j’ai mes petites habitudes. Du 2 mm pour les trucs légers, du 3 mm pour du solide, et du 4 mm quand il faut vraiment que ça tienne. Au-delà, ça devient lourd pour rien.
Le tube carré ou rectangulaire, c’est plus rigide que le rond à poids égal. Et puis, c’est plus facile à fixer et ça fait plus « fait maison costaud » que « bidouillage de fortune ».
L’aluminium, léger mais capricieux
L’alu, c’est le matériau des accessoires moto légère fabrication. Léger, joli, inoxydable… mais plus cher et plus chiant à travailler. Il faut des forets spéciaux et de la patience pour éviter qu’il se colle partout.
J’ai fait mon support de GPS en alu. Nickel chrome niveau poids et esthétique, mais j’ai galéré pour le percer proprement. Maintenant que je maîtrise, c’est devenu mon matériau préféré pour les petites pièces.
Vos premiers projets : simple mais efficace
Alors, par quoi commencer ? J’ai une règle d’or : toujours débuter par quelque chose d’utile au quotidien. Comme ça, même si c’est moche, au moins ça sert !
Le support de téléphone, votre baptême du feu
Mon tout premier support smartphone moto fait main, franchement, il était moche comme un pou. Mais il tenait mon téléphone, et ça, c’était déjà génial ! En plus, total des courses : 8 euros de matériau contre 70 en magasin.
Le truc, c’est de bien étudier où le mettre sur le guidon. Trop près, vous ne voyez rien. Trop loin, c’est dangereux. Moi, j’ai fait trois essais avant de trouver la bonne position. Normal, on apprend en faisant !
Une plaque d’alu, quelques trous, un système de pince récupéré… et hop ! Votre premier support personnalisé. Pas de quoi révolutionner le monde, mais c’est votre création et ça marche.
Le porte-bidon qui sauve les longs trajets
L’été dernier, trajet de 800 bornes sous 35°C. Mon porte-bidon moto personnalisé m’a sauvé la vie ! Bon, j’exagère peut-être, mais avoir de l’eau fraîche à portée de main, c’est le pied.
Du tube de 8 mm, un peu de cintrage à la main (attention aux ampoules), deux pattes de fixation… En une après-midi, c’était bouclé. Et depuis, tous mes potes me demandent où j’ai trouvé ce truc génial.
Passer au niveau supérieur : la soudure et les mécanismes
Quand vous commencez à avoir des fourmis dans les mains et que visser-dévisser vous saoule, il est temps de passer à la soudure. Attention, c’est addictif ! Une fois qu’on y goûte, on ne peut plus s’en passer.
La soudure, votre nouvelle passion dévorante
Ma première soudure support moto, c’était n’importe quoi. Des coulures partout, des trous dans la tôle… Mais quelle satisfaction quand j’ai réussi mon premier cordon propre ! Depuis, j’ai un poste à l’arc dans le garage et je soude tout ce qui bouge.
Pour débuter, les électrodes rutiles pardonnent tout. Ou presque. Elles fondent bien, ne collent pas trop et donnent des résultats corrects même avec une technique approximative. Parfait pour apprendre sans se décourager.
Le secret, c’est l’entraînement sur des chutes. Avant de toucher à votre projet, soudez, soudez et soudez encore des bouts de ferraille. Votre poignet doit mémoriser le geste. Après, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie plus.
Les mécanismes articulés, le Graal du bricoleur
Mon support moto articulé fabrication le plus réussi, c’est un porte-bagages basculant. Six mois de réflexion, deux weekends de boulot et un mécanisme qui fonctionne encore parfaitement trois ans après.
L’astuce, c’est de tout dessiner avant. Même grossièrement sur un bout de papier. Ça évite les mauvaises surprises et les « merde, ça rentre pas » au moment du montage. Croyez-moi, j’ai donné !
Les roulements à billes, ça change la vie pour les pièces mobiles. Un peu plus cher que des axes lisses, mais tellement plus doux ! Et puis, ça fait pro quand ça pivote sans forcer.
Protéger ses créations : finitions et durabilité
Vos réalisations support moto, faut les chouchouter si vous voulez qu’elles durent. La route, c’est impitoyable : sel, pluie, cailloux… Sans protection, votre beau travail part en sucette en six mois.
Guerre à la rouille !
Mon premier support, je l’avais laissé en acier brut. Deux hivers plus tard, c’était de la dentelle ! Depuis, je traite tout systématiquement. Un peu plus de boulot au début, mais des années de tranquillité derrière.
Le convertisseur de rouille, c’est magique. Ça transforme la rouille en protection. Vous badigeonnez, ça devient noir, et hop ! Base parfaite pour la peinture. Plus simple que le décapage et tout aussi efficace.
Pour la peinture support moto résistante, j’ai mes petites habitudes maintenant. Bombe de primaire, ponçage léger, puis peinture auto en deux couches. Ça tient des années sans broncher.
Peinture et finitions qui en jettent
Alors là, c’est le moment de lâcher l’artiste qui sommeille en vous ! Couleur assortie à la moto, motifs perso, finition mate ou brillante… Vos accessoires moto fait main peuvent vraiment claquer !
Ma technique préférée : masquage et bombe. Ça donne un rendu nickel avec un peu de patience. Et puis, si vous ratez, un coup de ponçage et on recommence. L’avantage du fait-maison !
