Équipements de sécurité moto : trois mots qui font grincer des dents chez pas mal de motards. Avec les nouvelles règles qui pleuvent et les flics de plus en plus regardants, mieux vaut savoir où on met les pieds. Vous roulez le dimanche ou tous les jours pour aller bosser ? Peu importe, la question reste la même : est-ce que vous avez vraiment tout ce qu’il faut sur le dos ? Parce que franchement, se faire chopper en défaut, ça coûte bonbon et ça gâche la sortie. On va faire le tour de ce que la loi française vous demande, histoire que vous ne fassiez pas partie des stats des équipements obligatoires pour motards oubliés. Alors, prêt à vérifier si vos affaires sont aux normes de sécurité moto en vigueur ?
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Ce que la loi française exige vraiment
La France a ses petites manies côté équipements de sécurité moto. Le truc, c’est que derrière l’idée de base (vous protéger), il y a un tas de détails qui changent tout le temps.
Le casque : pas de blague là-dessus
Le casque de moto homologué, c’est du sérieux depuis 1973. Pas de casque, pas de moto, point barre. Sauf que tous les casques ne font pas l’affaire devant les forces de l’ordre. Il faut que votre bol soit marqué ECE 22-05 ou ECE 22-06, ces fameuses normes européennes de casques moto qui prouvent que votre tête sera bien protégée. Même si vous avez claqué 500 balles dans un casque de marque, sans l’homolo, vous risquez 135 euros d’amende.
Et puis il y a l’état du bestiau. Une visière pétée, des sangles qui partent en lambeaux ou une coque cabossée, et hop, PV dans la poche. Les pandores ont l’œil de plus en plus aiguisé sur ces trucs-là. Petite astuce : jetez un coup d’œil à la date de fabrique. Après cinq ans, un casque perd de sa superbe niveau protection, même si légalement, rien ne vous oblige à le changer.

Les gants : fini de jouer avec le feu
Depuis novembre 2016, les gants de moto certifiés sont devenus incontournables pour tout le monde, pilote comme passager. Les assos de motards réclamaient ça depuis des lustres, vu le nombre de mains esquintées dans les gamelles. Vos gants doivent avoir le petit marquage CE avec la norme EN 13594, qui garantit qu’ils tiendront le coup en cas de glissade.
Pas de gants ? 68 euros d’amende par personne. Avec un passager, ça fait 136 euros qui s’envolent. Et attention, les gants de jardinage de papy ou les moufles d’hiver, ça ne passe pas. Il faut du matos spécial moto avec les bonnes certifications de gants moto, sinon c’est râpé.
Les trucs en plus qui peuvent sauver la mise
Bon, la loi c’est la loi, mais il y a aussi des accessoires de sécurité moto indispensables qui ne sont pas forcément obligatoires mais qui valent le coup.
Le gilet fluo : bizarre mais utile
Le gilet réfléchissant moto a un statut un peu spécial. Obligatoire seulement si vous vous arrêtez en urgence sur l’autoroute, mais rudement pratique pour être vu. Depuis 2016, il faut en avoir un dans ses affaires et le mettre si on tombe en panne sur une voie rapide.
Cette réglementation gilet haute visibilité peut paraître anecdotique, mais elle peut vous éviter de finir dans le décor. Combien de motards se sont fait percuter parce qu’ils étaient invisibles sur le bord de route ? Le gilet doit répondre à la norme EN 20471 classe 2 mini et avoir des bandes qui brillent dans les phares.
Les protections : investissement malin
Les protections moto non obligatoires méritent qu’on s’y intéresse sérieusement. Genouillères, coudières, protection dorsale, pantalon blindé : tout ça peut faire la différence entre une petite frayeur et des mois de kiné. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : avec des protections, vous avez 60% de risques en moins de vous abîmer sérieusement.
Les vêtements de protection moto bougent pas mal en ce moment. On trouve maintenant des trucs légers, qui respirent et super résistants. Les airbags moto par exemple commencent à se démocratiser et protègent drôlement bien le torse.
Contrôles et prunes : ce qui vous pend au nez
Les flics sont de plus en plus chauds sur les équipements de sécurité moto obligatoires. Normal, ils veulent faire baisser les accidents, surtout chez les motards qui morfle pas mal côté statistiques.
Le prix de vos oublis
Pas de casque ? 135 euros et 3 points en moins, direct. Si votre passager n’en a pas non plus, doublez la mise. Les gants oubliés coûtent 68 euros par tête de pipe, mais sans perte de points. Le gilet pas mis lors d’un arrêt d’urgence peut vous coûter 135 euros aussi.
Mais attention aux sanctions sécurité routière moto qui peuvent aller plus loin que les amendes. Si vous avez un accident sans l’équipement obligatoire, votre assurance peut faire la grimace et réduire vos indemnités. Ça peut chiffrer très gros, on parle de dizaines de milliers d’euros.
Les contrôles qui se multiplient
Le contrôle technique moto n’existe pas encore en France, mais ça fait débat. D’autres pays européens s’y sont mis, et on pourrait suivre le mouvement. En attendant, les contrôles sur route se multiplient et les gendarmes vérifient de plus en plus l’état de vos équipements de protection motard.
Comment bien choisir son matos
Avec tout ce qui se vend, pas facile de s’y retrouver pour acheter des équipements conformes réglementation moto.
Comprendre les petites étiquettes
Chaque équipement a ses normes. Casques : ECE 22-05 ou 22-06. Gants : EN 13594. Ces certifications équipements sécurité moto ne sont pas là pour faire joli, elles prouvent que votre matos a passé des tests costauds.
N’hésitez pas à faire confiance aux vendeurs des magasins spécialisés. Un bon vendeur vous orientera vers du matos qui respecte toutes les obligations légales motard sans vous ruiner.
Adapter selon votre style
Un motard de ville n’a pas les mêmes besoins qu’un baroudeur du week-end. Les équipements homologués moto existent pour tous les budgets et tous les usages. L’important, c’est de ne jamais faire l’impasse sur la sécurité pour une question de style ou de prix.
L’occasion peut être une bonne solution pour le porte-monnaie, mais vérifiez bien l’état et les certifications. Un casque qui a pris un coup, même léger, il faut le jeter à la poubelle.
Voilà le topo sur vos devoirs en matière d’équipements de sécurité moto. Entre ce que dit la loi et le bon sens, impossible de faire l’impasse sur du bon matos conforme. Alors, votre équipement tiendrait-il la route face aux flics ?
